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La côte sauvage compte de nombreuses grottes mais la plus célèbre demeure la grotte des Korrigans, au Pouliguen, qui fait l’objet de nombreuses légendes locales. On y accède par la plage, Boulevard des Korrigans, non loin de la baie du Scall.

Bonnes pratiques

En raison de la fréquentation importante du site, en particulier l’été, le patrimoine naturel de la côte sauvage est soumis à rude épreuve. Pour le préserver, il convient de rester sur les chemins, de ne pas cueillir les fleurs (passible de poursuites), de tenir les animaux en laisse et de ramasser leurs déjections (qui risqueraient de modifier le milieu naturel à force de l’enrichir). Par mesure de sécurité, ne vous approchez pas trop près des crêtes de falaises, rendues instables par l’érosion.

Dunes, prairies, pelouses, landes… les différents milieux naturels que l’on trouve sur la côte sauvage ont un point commun : ils sont tous salés ! Les plantes qui y poussent sont donc des championnes de l’adaptation à ce type de milieux, régulièrement battus par les embruns.

On y rencontre des espèces communes qui s’épanouissent sur le site comme les ajoncs, la bruyère, ou encore le gazon d’Espagne et le panicaut maritime, un petit chardon qui est aussi l’emblème du Conservatoire du littoral ! Mais aussi des espèces plus rares, comme a la romulée à petites fleurs et le gaillet négligé, endémique du littoral de l'ouest de la France, et ces deux petites fleurs protégées au niveau national : l'œillet de France, qui s’épanouit dans les dunes, et l'oseille des rochers, qui pousse sur les falaises au niveau des suintements d’eau douce.

La diversité des milieux naturels de la côte sauvage offre un habitat idéal à de nombreuses espèces animales. Au cœur des zones humides de la pointe du Croisic, par exemple, on trouve l'agrion mignon, une libellule bleue inscrite sur la liste rouge européenne, mais aussi le pélodyte ponctué - ou crapaud persillé - et le crapaud calamite, deux amphibiens rares en Loire-Atlantique.

Les dunes et les falaises, elles, forment un habitat proche des milieux méditerranéens qui plaît particulièrement au sphinx de l'euphorbe, un papillon que l’on rencontre plus souvent dans le sud de la France. La côte sauvage est aussi un garde manger et une aire de repos de choix pour de nombreux oiseaux marins ou continentaux, comme l'aigrette garzette et le milan noir, classés en annexe I de la directive européenne Oiseaux, ou le traquet motteux, petit oiseau migrateur transsaharien qui fait étape sur la dune de la Govelle à l'automne.

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Zoom sur un élément de mosaïque

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Jusqu'à la fin du XIXe siècle, la côte sauvage est essentiellement utilisée par les familles modestes, ne possédant pas de terres, pour faire pâturer leurs bêtes sur les communs, dunes et landes littorales. Elle n'a été habitée par l'Homme qu'à partir du début du XXe siècle avec l'essor des bains de mer et du tourisme. Certaines parcelles faisant aujourd'hui partie des espaces naturels sensibles gérés par le Département, sont occupées durant la seconde guerre mondiale par les soldats allemands affectés à la surveillance de l’océan. Après la guerre, des wagons entiers de sable seront prélevés sur les dunes littorales afin de reconstruire Saint-Nazaire et les autres communes sinistrées.

• En voiture : il est recommandé d’utiliser les parkings aménagés en périphérie de la route littoral. A savoir : le long de la côte sauvage, les stationnements sont limités en raison du classement paysagé du site.
• En vélo : des pistes cyclables traversent les communes de la côte sauvage et la longe.
• En transports en commun : la ligne de TER Le Croisic dessert la côte avec également des arrêts au Pouliguen et à Batz sur mer. En été, les communes du littoral mettent en place des navettes pour se rendre sur les différentes plages.