Le populisme marque-t-il la fin de la gouvernance néolibérale ? Par David Cayla

David Cayla est économiste, maître de conférences à l’université d’Angers et membre du collectif d’animation des économistes atterrés.

Depuis le référendum sur le Brexit et l’élection de Donald Trump aux États-Unis, certains principes fondamentaux de la gouvernance néolibérale sont contestés dans le monde anglo-saxon. Le libre-échange, le principe d’indépendance de la banque centrale, l’appartenance au marché unique et l’idée que les marchés sont autorégulateurs et que les États doivent s’interdire tout interventionnisme discrétionnaire sont notamment remis en cause.

Pourtant, les gouvernements populistes sont loin d’être anticapitalistes. Leurs politiques économiques apparaissent favorables aux classes aisées et leur rhétorique politique est souvent marquée par une forme de xénophobie. Quelle est donc cette nouvelle gouvernance qui émerge et en quoi se distingue-t-elle des principes néolibéraux ? Une alternative aux politiques économiques populistes qui ne soit pas néolibérale est-elle concevable ?

Tarif : 5 €, gratuit pour les étudiants UP