Audrey Sauret, le haut du panier
Audrey Sauret dirige depuis 2018 le Nantes Basket Hermine (NBH). Dans ce milieu, on dit «manager général». Elle pilote la gestion administrative du club mais également les aspects sportifs, hors entraînement, de l’équipe. Elle est l’une des premières femmes à avoir occupé ce poste pour un club masculin.
C’était avec le club de Charleville-Mézières, en 2015, au début de ma reconversion professionnelle.
Car avant, Audrey Sauret était championne, sur les terrains, de ce basket qui l’anime depuis toujours.
C’est dans mon ADN. Mon père était semi-pro à Reims et ma mère joueuse amateure. C’est elle qui m’a formée.
Née en 1976, elle intègre une section sports-études à l’adolescence et obtient son premier contrat de joueuse à 17 ans, à Valenciennes.
J’ai eu la chance de gagner le titre de championne de France dès ma première saison.
Elle y passe cinq ans, joue ensuite à Bourges, puis y revient pour vivre encore de belles compétitions : son équipe est à nouveau championne de France puis d’Europe. Capitaine, elle l’est également pour l’équipe de France, où elle sera sélectionnée plus de 200 fois en 14 saisons.
Après six années dans des clubs étrangers (Russie et Italie), elle jouera son dernier match comme pro en 2014 à Lyon. Aujourd’hui installée à Bouguenais avec son petit garçon, elle prend doucement ses marques et travaille pour que le NBH passe en ligue 1.
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