Violences faites aux femmes en situation de handicap

Le 3 décembre 2019, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, une journée d'étude consacrée à la lutte contre les violences faites aux femmes en situation de handicap a été organisée par le Département en partenariat avec l’État et l'association Femmes pour le dire femmes pour agir (FDFA).

Changer de regard sur les violences faites aux femmes handicapées

Huit femmes handicapées sur dix sont victimes de violences.

Un chiffre saisissant, longtemps resté invisible. Les politiques publiques ont décidé de se saisir de cette problématique.

Le rapport sénatorial de 2019 appelait « à un changement de regard sur les violences faites aux femmes handicapées » et le groupe de travail dédié dans le cadre du Grenelle contre les violences conjugales proposait des mesures spécifiques, notamment la formation des professionnel·les et le travail en réseau des acteurs.

Une journée d'étude consacrée à la lutte contre les violences faites aux femmes en situation de handicap

Une journée pour sensibiliser les professionnel·les

C'est dans ce contexte que le Département de Loire-Atlantique a organisé une journée d’étude en partenariat avec l’État, FDFA et les acteurs locaux de la lutte contre les violences faites aux femmes et du handicap.

Son objectif ? Sensibiliser les professionnel·les, leur permettre de mieux appréhender les violences subies par les femmes en situation de handicap et les outiller dans leur prise en charge.

Cette journée a permis d'aborder la question des violences pour les femmes en situation de handicap sous plusieurs angles :

Présentation de l’étude Handigynéco sur l’accès aux soins gynécologiques des femmes en situation de handicap accueillies en établissements médico-sociaux,
Rappeler, grâce au centre d'information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF), le cadre législatif.

Témoignages : le handicap rend plus difficile l'identification des situations de violences

Valérie Thébault et Lucie Guerreiro, assistantes sociales et formatrices chez Solidarités femmes Loire‑Atlantique.

Ces femmes vivent les mêmes violences que les autres mais la situation de handicap peut amplifier les violences ou être à l'origine d'actes spécifiques.

Claire Desaint, co-présidente de FDFA :