Devenir accueillant solidaire d'un jeune mineur étranger

Devenez accueillant solidaire !
Devenez accueillant solidaire ! © Anchiy - iStockphoto

Vous souhaitez contribuer à l'intégration sur notre territoire d'un ou une jeune mineur·e étranger·e ? Vous aimeriez participer à préparer l'avenir de ces jeunes migrants et migrantes ? Devenez accueillant ou accueillante solidaire. Le Département de Loire-Atlantique recherche des personnes et familles volontaires. Au titre de sa mission de protection de l’enfance, son rôle est d'assurer la protection de ces jeunes mineur·es privé·es de toute autorité parentale et, à ce titre, considéré·es par la loi comme étant en danger.

De quoi s'agit-il ?

L’accueil solidaire de mineur·es non accompagné·es par des particuliers s’appuie sur la solidarité citoyenne. Mode d'accueil lancé en 2016 par le Département, il consiste à accueillir, au sein d’une famille volontaire, un·e jeune, à temps plein ou à temps partiel (week-end et vacances) dans un cadre serein, convivial et sécurisant.

Il s’agit d'une solution innovante complémentaire des autres modes d’accompagnement des mineur·es en situation de vulnérabilité dans le contexte de situation d'urgence. Il permet d’offrir de nouvelles solutions à des jeunes dont les besoins peuvent être différents de ceux accueillis dans le cadre plus général de la protection de l’enfance.

Bon à savoir

Le Département indemnise les familles pour couvrir un certain nombre de frais (santé, scolarité, loisirs) dans le cadre d’une convention.

Pour qui ?

Des adolescent·es âgé·es de 15 à 17 ans dont le statut de mineur·e isolé·e a été reconnu par les autorités judiciaires et que le parcours migratoire a mené en France et en Loire-Atlantique.

Comment ?

Votre rôle, en tant qu’accueillant·e solidaire, consistera à apporter au jeune un lieu d'hébergement serein, convivial et sécurisant.

Nous vous convierons en premier lieu à un temps d'échange pour déterminer :

  • Votre projet et vos conditions d’accueil (durée, organisation personnelle).
  • La capacité du jeune à adhérer à ce type d'accueil, en fonction de son autonomie et de ses besoins.
  • Les modalités de prise en charge et d'indemnisation (santé, scolarité, loisir).

Bien entendu, vous serez accompagné·e et disposerez d'un contact permanent en soutien, tout au long du processus.

Les familles en parlent

Hélène et Antony de Saint-Nazaire ont 3 enfants de 7 à 12 ans. Ils accueillent Ibrahim, 15 ans, Guinéen.

Hélène :

Quand j’ai lu dans la presse que le Département proposait à des familles d’accueillir des mineurs non accompagnés, j’en ai parlé à mon mari. Et on s’est dit “Ça se tente”. Trois ou quatre enfants, ce n’est pas plus compliqué à gérer, surtout qu’Ibrahim a 15 ans, il est donc très autonome. Et puis nous avions l’espace de faire une chambre supplémentaire.

Antony :

Contribuer à offrir un avenir à Ibrahim en France est une motivation importante. Je ne me serais pas lancé dans cette démarche s’il ne pouvait pas s’intégrer durablement dans notre pays.

Grégoire et Nathalie de Pornic ont 4 enfants de 20 à 29 ans, partis de la maison. Ils accueillent Sékou, 16 ans, Ivoirien.

Grégoire :

Cela nous permet de nous confronter à une autre culture. Sékou est très positif, très autonome. Quelles que soient les raisons qui les ont poussés à venir en France, ces jeunes sont désormais ici donc il faut s’en occuper. En les aidant, on investit dans l’avenir.

Nathalie :

Sékou est mieux avec nous qu’isolé à l’hôtel, à ne rien faire dès que les cours sont terminés. Nous pouvons lui apporter un cadre, l’aider à s’épanouir, à s’intégrer et à trouver sa place dans la société française.

Pour aller plus loin

Le magazine du Département du mois d'octobre et novembre 2020, consacré au sujet des mineur·es étranger·es.

Consultez le dossier du magazine

Vous souhaitez accueillir un ou une mineur·e isolé·e ?

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